mercredi 30 décembre 2009

Mamie bonnie

Ah, ma grand-mère, c'est quelque chose...

Et là, elle a fait fort !

C'était juste après la naissance, au CHU, et au téléphone (pour cause de grippe A) :

Mamie Bonnie, après s'être assurée que la mère et l'enfant allaient bien :" Bon, il va falloir que tu lui choisisses un deuxième prénom à cette petite, hein, parce que tu peux pas lui imposer ça quand même (le "ça" étant le prénom Maé...). Il faut qu'elle puisse changer quand elle sera grande. Ou au moins choisir autre chose!"

Yes.

Moi : " Oui, enfin, on verra avec le papa, si on met un deuxième prénom. Pour l'instant c'est pas prévu, hein..."

Quand j'y pense, je me félicite que l'accouchement se soit si bien déroulé et que, par conséquent, je fus en grande forme physique et psychologique pour répondre...

Le lendemain (Bonnie est tenace), deuxième coup de fil, plus insistant :" Bon, j'ai réfléchi, t'as qu'à l'appeler Maéva. ça ressemble, c'est joli et c'est un prénom!"

Re-yes...

Ce à quoi, j'ai répondu : "Trop tard! L'amoureux a fait la déclaration ce matin! Et elle n'a qu'un prénom, que nous avons choisi son père et moi, et c'est comme ça! Elle s'appelle Maé!"

Mamie Bonnie, un peu énervée : " Ah mais tu fais ce que tu veux, c'est ton enfant, mais bon, quand même! Enfin, allez, bonne nuit!"

Je l'adore. Elle m'a élevée. Mais, elle exagère un peu là, nan? Quand je pense qu'il y a encore une cinquantaine d'année, si le papa était absent, un membre de la famille pouvait déclarer l'enfant à sa place!!! Des mamans déçues, il y a dû en avoir!

dimanche 27 décembre 2009

Le hanneton se la pète une peu

Au petit dèj', ça peut donner ça :

Son père : "Tu veux du pain et du beurre?"
Le hanneton : "Bah ouais!"
Son père qui s'étrangle avec sa tartine mais qui arrive quand même à dire sans trop postillonner : " Dis donc, qu'est ce que c'est que cette façon de parler? On dit pas ouais, on dit oui!"
Le hanneton : "Et on parle pas la bouche pleine."
Son père qui avale prestement son morceau de pain beurre : "Bah oui, mais tu veux vraiment savoir pourquoi je n'ai pas pris le temps d'avaler ma bouchée?"
Le hanneton : "non".

Et qui c'est qui pouffe derrière le grille pain, c'est moi...

vendredi 18 décembre 2009

Et voici venir Maé...

On m'avait dit (mais bon, on raconte toujours tout un tas de trucs aux femmes enceintes), tu vas voir, les deuxièmes, ils arrivent beaucoup plus vite. Notez, c'était pas très dur, vu que le hanneton a mis un petit 26 heures à sortir...

Du coup, quand j'ai ressenti les premières contractions, dimanche après midi à 17 heures, je me suis dit que c'était pas la peine de se presser. D'ailleurs, entre deux contractions, je me suis mise à faire ma valise, une lessive, à ranger ce qui trainait... Bref, à faire les trucs que je me coltine depuis... toujours.

Le hanneton faisait la sieste et mon amoureux et mon père étaient à finir la maison dans laquelle nous devions (et oui, j'ai bien dit devions...) dormir le soir même. Sauf que je me suis rapidement rendue compte que, entre chaque contraction, je pouvais faire de moins en moins de trucs. Et que pendant chaque contraction, j'avais plutôt intérêt à m'allonger pour gérer la douleur.

A 18h, l'amoureux est rentré. Et nous avons décidé de ne pas dormir dans la nouvelle maison, parce que je me doutais bien que ce bébé allait arriver dans la nuit (donc, pas la peine de faire déménager à nouveau le hanneton en pleine nuit...).

L'amoureux s'est dit qu'il allait se faire une petite sieste, en prévision des 26 heures à venir, et moi je me suis enfilé des pâtes au beurre, histoire d'avoir un peu d'énergie.

L'amoureux s'est levé à 19h, comme une fleur, puis a décidé de prendre une douche, histoire d'être le plusse beau papa du monde.

Alors que moi, j'avais passé son heure de sieste allongée à gérer des contraction de 3 minutes arrivant toutes les 3 minutes.

J'aurai pu le réveiller avant. Mais comme je suis bête et disciplinée et qu'au CHU on m'avait dit "c'est pas la peine de venir avant d'avoir eu 2 heures de contractions régulières et douloureuses", bah j'ai pris ma douleur en patience.

Mais quand même à 19h15, c'est devenu vraiment urgent. Je n'avais plus de moment de répis entre les contractions et ça poussait un peu...

L'amoureux s'est dit qu'on allait quand même passer chercher des chaussures propres pour lui dans la nouvelle maison. Et là, j'ai dit non. Et là, on est parti.

Et là, mon amoureux a décidé de changer l'itinéraire. Si. Coup de bol, il n'y avait pas de circulation. Et là, mon amoureux s'est dit qu'il valait mieux jouer la prudence, et rouler à 50km/h voire à 40.

Arque-boutée sur le siège avant, j'ai quand même réussi à lui dire : tu devrais rouler un peu plus vite, c'est pas grave si tu dépasses un peu...

On est arrivés aux urgences à 19h30. Je pouvais pas descendre de la voiture. L'équipe est arrivée avec un fauteuil. Ils m'ont montée au bloc, ils m'ont déshabillée tous en même temps, ils m'ont dit "comment vous voulez accoucher?". J'ai dit " quoi? mais je veux la péridurale!". Ils m'ont dit, "vous êtes à 9, elle arrive, la tête bombe. Sur le côté ça va? monsieur ne descendez pas faire le papiers vous allez rater l'accouchement, madame poussez quand vous voulez!". J'ai senti la poche des eaux éclater, les contractions s'arrêter, le bébé passer et Maé est née.

Et c'était extraordinaire.

J'aurai jamais osé tenter un accouchement comme ça. La trouille de trop souffrir. Et je me souviens bien de mes cris. Mais 2 heures après j'étais débout, mon bébé était tout joufflu tout rose au sein, et moi en pleine forme!

Incroyable.

Voici donc venir Maé.

mardi 8 décembre 2009

C'est long, c'est long, c'est long...

Eh, eh, eh, vous venez aux nouvelles, hein, vous vous dites que, au choix, vous allez avoir droit à une photo de la petite nouvelle ou, à minima, à une photo de la maison.

Bah rien!

Queud!

Pasque la maison, elle est pas finite, que l'amoureux y veut peaufiner tous les derniers détails avant qu'on s'installe (donc, l'appareil photo et tout le tintouin, c'est dans les cartons...).

Sauf que le dernier gros détail, bah il va finir par arriver sur la table de la cuisine chez pôpa, moi je vous le dis, hein! Pasque c'est lui qui nous héberge, en attendant...

Et voui, c'est le suspens du moment, qui dure, qui dure, qui duuuuuuuuuuuure...

On lui a dit le 14 décembre à cette petite... Alors elle attend. Et tant mieux dans un sens, vu qu'on est toujours pas dans la maison me direz-vous...

N'empêche, c'est long...

Et donc, pas de photos. Pas encore.